Un nouveau Groupe de travail AAGT propose de s’interroger sur le problème suivant : nous sommes en tant qu’espèce dans une situation de précarité particulière. La très grande majorité des espèces vivantes a connu l’extinction. Mais la précarité dans laquelle nous nous plaçons vient de notre propre développement économique et technologique. Telle est la rupture fondamentale que ce changement de Siècle instaure. Nous produisons récursivement les conditions de notre propre extinction. Et par voie de conséquence, nous en sommes responsables. Dans ce groupe, on voudrait donc s’interroger sur cette forme de responsabilité nouvelle qui nous lie à nos semblables, mais qui élargit cette liaison en une double extension, à tous les non semblables qui dépendent de nous dans la biosphère, et aux générations futures de semblables et de non semblables qui courent tout simplement le risque de ne pas pouvoir naître demain, en raison de ce qui advient aujourd’hui. Vous trouverez l’argumentaire étendu ici.